PSYCHOMANTEUM

Comment ne pas vous écrire après cette journée unique, si singulière.

Ces heures denses et continues, en votre présence, tout en douceur. Cet hors du temps, hors du monde. Juste là entre vous et moi, ma mère. Et bien que je n’aie toujours pas le sentiment d’avoir réussi à la dire dans la vérité de ce qu’elle était, je n’en ressens pas moins un sentiment d’aboutissement. Comme si je m’étais réappropriée, tout ce temps consacré, ce que j’ai perdu de moi avec sa mort (…) Depuis je me sens si calme. Je ne pourrais pas dire que je ne suis plus triste quand je pense qu’elle n’est plus là. Mais je ne ressens plus cette douleur vive, cet arrachement. Et ça me fait moins peur de ne plus ressentir cela. Apaisée.

J’ai osé vous envoyer des fleurs pour vous dire un peu de mon cœur pour vous et vous remercier de cette expérience à nouveau si singulière, que je ne peux partager qu’avec vous, qui me laisse encore aujourd’hui étrangement calme et apaisée. Je suis un peu à court de mots pour décrire mon sentiment intérieur. J’ai comme repris place en moi. Quelque chose comme ça.

Merci Djohar.

Aline